Nom : fille de Lorkshe.
Prénom : T’Nii.
Âge : 60 ans, équivalent physique de 25 ans humains.
Grade et assignation : lieutenant, garde du corps du capitaine, climatologue du capitaine.
Espèce et planète d'origine : Vulcaine, de la planète Vulcain, ville de Gol.
Apparence : T’Nii est une vulcaine. Grande, fine, élancée et d’allure générale moins rigide que la quasi-totalité des autres femmes de son monde natal, ce dont elle n’a pas conscience. Ce qui frappe quand on la voit, ce ne sont pas la couleur classique de ses yeux ni de ses cheveux, respectivement marrons et châtains, mais la somme de ses traits alliés à son regard qui en font une beauté saisissante. Alors que les vulcains ont tendance à avoir un regard inexpressif, opaque, T’Nii a plutôt le regard d’une féline dont on ne sait pas si elle est assoupie, rassasiée, ou va vous sauter à la gorge pour vous déchiqueter la jugulaire à pleines dents. D’ailleurs sa démarche a tendance à être féline, certes sans excès, mais contribue à entretenir chez elle une aura de mystère. Comme cette attitude est considérée comme une forme d’impassibilité, elle est tolérée par la morale vulcaine.
Caractère : T’Nii est une vulcaine, le caractère est donc pour elle une notion étrangère, et typiquement humaine. Ne dit-on pas que les humains ont pour ainsi dire tous un fort caractère, une forte personnalité ? Néanmoins, si elle suit la philosophie de son peuple, si elle a cet esprit analytique, froid, observateur afin de repousser encore et encore la instincts primaires des anciens vulcains, des guerriers féroces, T’Nii se démarque par quelques subtilités. D’abord, elle apprécie la compagnie des humains, jusqu’à trouver leur odeur savoureuse. Leurs bavardages, leurs liens sociaux, leurs amours et leurs disputes lui plaisent, même si elle n’en montre rien. Ca ne l’empêche pas d’apprécier aussi la compagnie des autres espèces, et surtout des vulcains qui n’ont pas la même approche qu’elle sur la spiritualité. En effet, la vulcaine a foi en la puissance de l’âme, elle pense que la science est un bienfait d’un coté, mais d’un autre coté une faiblesse pour tous les peuples, parce qu’elle les a détournés de leur évolution spirituelle. Tous ces aspects font de T’Nii une femme à la curiosité aiguisée qui l’a amenée à œuvrer parmi les autres peuples, et surtout parmi les humains.
Histoire personnelle : née d’une famille sans prétention, sans véritable charisme, fiancée à sa naissance à un vulcain d’une famille tout aussi classique, T’Nii a médité bien plus que la plupart des autres vulcains, et ce dès son plus jeune âge. Particulièrement marquée par la différence entre vulcains et romuliens, elle a analysé pendant des années les traits spécifiques des deux peuples, sans en parler à quiconque, tout en étant une vulcaine modèle aux yeux de la société. Sans aucun tabou, elle a étudié les émotions les plus primaires, et a été très surprise de la fragilité de son peuple, de la quantité d’énergie dépensée pour résister à leurs instincts refoulés. Sa méditation a alors été grandement facilitée par la culture humaine. S’inspirant du bouddhisme, T’Nii a comparé les romuliens et les vulcains à deux extrêmes : une corde trop relâchée et une corde trop tendue. La solution était au milieu, dans l’équilibre entre la passion sauvage et le sang-froid inerte. Elle a alors entrevu une troisième voie, où les vulcains pourraient absorber les émotions humaines sans les conserver, comme un catalyseur qui prendrait la force des humains sans être affecté par la faiblesse liée à leurs émotions. Ne restait qu’à passer de la théorie à la pratique, à savoir en expérimentant sa technique de combat volontairement très proche du Suus Manha, l’art martial vulcain.
Ainsi avança T’Nii, en équilibre entre l’ombre et la lumière, avec le détachement que seul un vulcain pouvait entretenir dans la durée, et ce, jusqu’à son mariage. Le jour même de ses noces en dehors de Vulcain, son époux, sa famille et sa belle-famille furent entièrement décimées par une attaque surprise de romuliens, sans aucune raison apparente. Une délégation humaine de diplomates fut comptée parmi les victimes de ce massacre, et mentionnée en tant que dégâts collatéraux. Ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment. T’Nii était alors temporairement absente, s’isolant brièvement pour méditer en un autre lieu, à sa propre demande, ce qui était inhabituel mais avait été accepté. Respectant la morale vulcaine, T’Nii accepta calmement la perte de tous ses proches, et se rangea à l’avis général qu’il était curieux que tous les Romuliens impliqués dans cette attaque aient été eux aussi tous massacrés, et ce bien avant l’arrivée des premiers témoins de cet incident. L’enquête conclut que les Romuliens s’étaient entretués après leurs exactions.
Suite à ce massacre, T’Nii fut autorisée à rejoindre Starfleet qui reconnut son diplôme de Climatologue, ainsi que ses compétences en protection rapprochée. Elle rencontra alors le capitaine Durand à une conférence quelconque, par ce qu’on appelle un heureux hasard, et le lendemain il obtint l’intégration de la vulcaine en tant que sa garde du corps personnelle à bord du USS Audacious, à la surprise de ses supérieurs. C’est ce qu’on appelle une heureuse opportunité.
T’Nii travailla deux ans au service du capitaine Durand, connu pour ses stratégies que pour être l’un des officiers les plus charismatiques de Starfleet. Toutes les femmes étaient amoureuses de lui, et le capitaine Durand était très habile pour détourner l’attention de la hiérarchie de ses innombrables aventures sentimentales. Pourtant il sombra peu à peu dans une dépression profonde qui amena T’Nii à demander sa mutation auprès d’un autre équipage. De par ses excellents états de service, elle l’obtint et rejoignit le USS Enterprise.
Famille : des vulcains normaux, tous massacrés le jour de son mariage, ainsi que son époux et sa belle-famille.
Parcours de carrière : deux ans à bord du USS Audacious, sous les ordres du capitaine Durand.
Signes particuliers : son empathie et sa télépathie sont excellentes, accrues par de longues méditations. Son sang vert cuivré lui donne la vigueur d’un klingon normalement constitué. A l’instar des vulcains, elle a aussi des sens plus aiguisés et une accélération de la guérison grâce à la technique d’auto-hypnose vulcaine.
Loisirs : méditer, voir les humains, écouter les humains, sentir les humains, jouer aux échecs et écouter la musique classique humaine.
