Nom : Waliensky (de)
Prénom : Folken
Âge : 71 ans
Grade et assignation : Médecin en Chef
Espèce et planète d'origine : Humain, originaire de la première colonie terrienne, Gnosis, autour d'Alpha Centauri A.
Apparence :
Du haut de son mètre quatre-vingt-huit, Folken de Waliensky toise son petit monde de sa silhouette sèche et longiligne. Les cheveux courts poivre et sel, les yeux d'un brun sombre, le sourcil et le sourire facilement ironiques, il est à noter qu'il semble moins âgé qu'il ne l'est, faisant facilement dix à quinze ans de moins (Vous me direz, ça fait toujours dans les cinquante-cinq/soixante ans... et alors ?). Les rides sillonnant son visage sont davantage des rides d'expression que de vieillesse, et on devine facilement qu'il devait être bel homme dans sa jeunesse (Intervention du subconscient pourtant assez conscient de Moony> Mais il EST bel homme !!! Intervention du reste de l'équipage> Oui, Moony, si tu veux, Moony, mais tout le monde n'a pas la chance d'être gérontophile...)
Aussi strict dans son habillement que dans son attitude, Folken n'a jamais (ou presque) un faux pli sur sa veste ni un épi récalcitrant du tif. Sous les souliers soigneusement cirés, nous pouvons remarquer qu'il chausse du quarante-sept.
Malgré son apparence sévère, on lui reconnaît néanmoins un charisme certain, qui n'a pas manqué de faire des ravages dans sa libertine jeunesse... Il cultive un côté vieille France et une galanterie qui ont pu faire tourner quelques têtes... Elégant il était, élégant il demeure, élégant il restera...
Caractère :
De Waliensky, Folken de son petit nom, possède tout un tas de qualités. Et encore plus de défauts.
Parmi ces premières, nous pouvons compter sa tolérance, sa prudence, sa réflexion, sa compréhension - mais qu'il ne réserve en grande partie qu'à ses patients -, son bon sens tout à fait raisonnable, un certain humour spirituel, un indéniable talent de comédien et un stoïcisme à toute épreuve. En effet, ce médecin ne quitte que rarement son flegme olympien, et ceci qu'en cas de situation extrême où il est particulièrement mis à bout. Dans ce cas-là, éviter au mieux d'être dans un périmètre d'au moins vingt bons mètres, car ses colères peuvent se montrer monstrueuses, et tout le monde, qui qu'il soit, peut en prendre pour son grade.
Parmi ces seconds (les défauts, pour ceux qui ne suivraient pas), nous pouvons remarquer un air qui peut sembler glacial, suspicieux et pince-sans-rire, des paroles parfois blessantes car il parle sans tabou et peut blesser quelqu'un sans le vouloir, par simple franchise, et une certaine sensibilité à la flatterie. Il possède également un léger manque de confiance dans les capacités des autres quand il s'agit de leur confier une charge qu'il pourrait accomplir, préférant entreprendre lui-même.
Car c'est un homme qui aime mettre la main à la pâte, si vous me permettez l'expression. Considérant qu'il ne sera jamais aussi bien servi que par lui-même, il prend toujours personnellement les choses sérieuses en main, alors qu'avec son statut de Médecin en Chef il pourrait se contenter uniquement de superviser les opérations. Mais notre homme n'en a jamais échouée aucune, non, aucune, c'est sa grande fierté, et il ne manque jamais une occasion de le faire remarquer aux yeux de tout un chacun, la déployant comme un étendard. Car Monsieur est orgueilleux, et peut se montrer susceptible.
Folken suit une hygiène de vie parfaite, ou peut-être - ou même certainement - un peu trop difficile, voire même draconienne. Sa santé est de fer. Ses repas sont purement diététiques, il ne se permet que très rarement des écarts, se couche à des heures tardives et se lève à des heures très matinales. En effet, il veille à ce que le Médecin en Chef - entre d'autres termes : lui-même - soit le dernier couché et le premier levé à bord du vaisseau, dans la mesure du possible. Conviction d'être indispensable ? Allez savoir...
Histoire personnelle :
Né le 28 juillet 2286 au Kennt, troisième pays le plus influent de la planète Gnosis - qui a la malheureuse habitude d'être confondu avec le comté anglais, Kent -, Folken est le troisième né d'une famille recomposée de quatre enfants, relativement aisée. A l'âge de onze ans, ses parents divorcent. L'enfant avale la pilule difficilement, mais n'en laisse pourtant rien paraître. Il vit à présent avec sa mère, qui se remarie quelques années après avec un homme qu'il n'accepte pas.
Souhaitant gagner sa vie et donc son indépendance au plus vite et surtout le mieux possible, il se met à travailler d'arrache-pied. Il passe son baccalauréat en candidat libre un an à l'avance et l'obtient avec mention. Son labeur acharné lui fait décrocher une bourse dans la plus grande Faculté de Médecine du Kennt, lui permettant, comme il le souhaite, que ses études ne soient pas financées par son beau-père. Aussi sérieux au travail qu'il est volage en amour, il poursuit celles-ci avec brio, gravit sans encombre les échelons et finit par se spécialiser. La chirurgie le révèle. Ses opérations en urgence sont couronnées de succès.
Entre temps, il se marie à l'âge de vingt-huit ans à une jeune infirmière avec qui il aura deux enfants. Six ans après, c'est le divorce. Il garde peu de contact avec son fils et sa fille, mais verse régulièrement à la mère une pension à la somme importante. Cette même année, il se remarie avec une nouvelle femme. Trois enfants lui naissent : deux filles et un garçon. En 2329, les deux époux se séparent : Folken n'est ni un mari ni un père présent.
Car, par ses interventions, il se fait indéniablement remarquer comme un chirurgien compétent. Compétent ? Non. Excellent. Et il s'en rend bien compte. Il enchaîne les postes dans les hôpitaux les plus prestigieux du Kennt, puis de Gnosis. En 2330, il est engagé pour ses talents dans la Fédération Starfleet, dans une importante clinique pour blessés militaires graves située à Kephas, seconde planète du système d'Alpha Centauri B. C'est l'an suivant qu'il se marie pour la troisième fois.
Après quelques années, on lui propose finalement le poste honorifique de Médecin en Chef de l'USS Enterprise. Mais il refuse.
Les propositions durent cinq ans, cinq ans de refus catégorique. Il semblerait que celui-ci n'était pas dû à un souci de modestie, mais que des problèmes personnels l'en empêchaient et qu'il préférait rester stable durant cette période. Mais il ne s'étend que très peu sur le sujet.
La cinquième année, enfin, il accepte. Son travail est apprécié, et il reste à bord. Mais le temps passe, inexorablement, le rapprochant d'année en année vers celle de la retraite...
Petit à petit, on lui enjoint aimablement, en raison de son âge relativement avancé, de quitter ses fonctions afin de continuer sur un autre vaisseau ou bien une planète où son travail serait moins éprouvant, mais il s'y oppose : tant qu'il en sera capable, il restera le Médecin en Chef de l'USS Enterprise. Et faites-lui confiance pour ne pas lâcher le morceau...
Famille :
Une demi-soeur et un demi-frère aînés, ainsi qu'une petite soeur, dans une famille aux parents divorcés.
Monsieur comptabilise de plus trois mariages, et a eu cinq enfants : deux filles et trois fils.
Parcours professionnel :
Une fois ses études terminées, les plus grands hôpitaux du Kennt puis de Gnosis s'ouvrent à lui, notamment les hôpitaux Mellion-Larcher, Sainte-Hororine et Krankenhaus pour n'en citer que trois. Il passe deux mois en tant que Médecin urgentiste Assistant sur un important vaisseau commercial nommé le Z-300 Winkel, puis six sur la Nube Blanca. Engagé à Starfleet, il prend fonction d'abord en tant que Chirurgien dans le vaisseau militaire Peoc'h XIV pendant trois mois, puis dans une clinique spécialisée dans la prise en charge de blessés militaires graves, l'Asclépios, jusqu'à ce qu'il accepte l'éminente proposition de Médecin en Chef sur l'USS Enterprise où il opère jusqu'à présent.
Signes particuliers :
Avant toute chose, sachez que Folken, lorsqu'il est en civil, porte TOUJOURS un nœud-papillon. Cette information imprimée, nous pouvons passer à la suite...
La voix qu'il possède étant sourde et éraillée, nombreux sont ceux qui pensent qu'il s'agit d'un fumeur assidu, mais il n'en est rien : c'est sa voix naturelle, elle ne lui a pas été conférée par la fumée de cigarette, Ô grand jamais.
Nous pouvons également noter qu'il a la manie stressante de toujours enlever ses lunettes, puis les remettre, puis les enlever, les essuyer sur sa manche, les remettre, pour les enlever et encore les remettre et ainsi de suite... Ce tic est amplifié lors de périodes de réflexion ou de stress. Lorsqu'il parle à quelqu'un - et qu'il porte ses lunettes... c'est-à-dire vingt secondes avant de les enlever... -, il le regarde systématiquement par-dessus la monture. La plupart de ses interlocuteurs trouvent cela un petit peu gênant, mais, depuis qu'il est contraint de porter ces bésicles, il ne peut se départir de cette mauvaise habitude.
Autre petit détail. Un mot, ou plutôt une interjection, si l'on peut dire, revient souvent dans sa bouche lorsqu'il est à demi contrarié et amusé : "Rrrrroooooh...".
Loisirs : Lire les oeuvres classiques qu'il a enregistrées sur son tricordeur personnel, boire un café serré dans la tranquillité la plus complète entre deux opérations, complimenter les jolies femmes...
