USS Enterprise
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 Mission I - Embarquement

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Ichi
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Korydwen
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Korydwen
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Mission I - Embarquement Empty
MessageSujet: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyJeu 1 Juin - 23:53

98. 99. 100!

Je repose la brosse sur la table et, d'une main leste, noue ma chevelure noire en un chignon Eridian strict. Je retire le peignoir encore humide et le jette négligemment sur le dossier de la chaise. Je passe les sous vêtement de coton Rigellien.

Ma main s'arrete sur l'uniforme. Ce sera la dernière fois que je porterai l'insigne du Joker. Je ferme les yeux en enfilant sur mon torse la tunique vert pomme. Mon uniforme d'apparat.

Un dernier regard, une dernière profonde inspiration. Je tourne les talons et ouvre la porte qui coulisse dans un silencieux chuintement.

*****

Je regarde ma montre. J'ai deux heures d'avances. J'en profite pour repérer à nouveau les principaux couloirs et itinéraires important dans les coursives.

Dans deux heures, tout ceci sera officiellement sous mon commandement. Dans deux heures, je devrai oublier la légende.

Un bip résonne soudain dans le silence. Oups je vais finir par etre en retard ^^".

D'un pas ferme et décidé j'entre dans l'ascenceur.

- Pont D. Salle de loisirs.

La cabine file latéralement sans la moindre secousse, c'est une petite "fenêtre" qui m'indique grace à des rais lumineux le sens de la marche. Toujours sans le moindre accroc, l'ascenceur entame une descente vertigineuse dans et finit par s'immobiliser sans bruit.

- Pont D. Salle de loisirs, m'indique la voix féminine de l'ordinateur.

Les portes s'ouvre en un doux chuintement et je me retrouve nez à nez avec ce que j'identifie comme étant un être de forme humanoide et masculine. mais rien n'est moins sûr. Silencieux, il se met à taper doucement du pied sur le sol avec lenteur.

- Capitaine Aquene, je suis l'enseigne Emrys Tadhg. Le capitaine Uhura m'a nommé temporairement comme votre yeoman pour la soirée. Veuillez me suivre.

Son pied se stoppe dans ses battements et il s'écarte légèrement pour me laisser passer. D'un signe de tête j'obtempère et me laisse guider jusquà une salle immense et pleine à craquer. Je m'assieds sur le siège que l'enseigne Tadhg m'indique. Juste à temps, un homme de haute stature, à la peau aussi noire que le vide stellaire et à la chevelure de neige vient de prendre place derrière un pupitre surélevé. Erwan Uhura, l'actuel capitaine de l'Enterprise.

- Mes chers collègues et amis. Aujourd'hui, je vous dit aurevoir. L'Enterprise fut mon premier commandement, et j'espère avoir été à la hauteur de la réputation de ce magnifique vaisseau et surtout de son équipage exceptionnel.

Il toussote.

- Je n'ai jamais été très doué pour les discours longs et fallacieux alors j'irai droit au but: merci.

Quelques applaudissements émus. Il sourit et se redresse.

- Je tire aujourd'hui ma révérence et je laisse la parole à mon successeur. Mes amis, vous me manquerez.

Un tonnerre d'applaudissement éclate dans la grande salle et l'imposant capitaine se retire avec émotion et s'asseoit avec retenue à la droite de l'amiral Edenar. Tadhg me plante doucement son index dans l'omoplate et je me lève comme si j'avais été montée sur ressort. D'un pas que j'essaie d'assouplir au maximum, je monte à mon tour sur l'estrade et regarde pour la première fois tout ces êtres: mon équipage.

J'inspire discrétement et résiste à la tentation de m'éclaircir bruyamment la gorge. Finalement, c'est d'une voix calme et posée que je prend la parole.

- Mesdames, messieurs et autres *quelques sourires et bruits indistinct mais visiblement amusés* je suis Korydwen Aquene. Je ne m'éterniserais pas non plus, je suis honorée de pouvoir servir sur un vaisseau tel que l'Enterprise et avec un tel équipage. Je souhaite que notre collaboration sera épanouissante pour nous tous ici présent. Merci.

Je fais un bref signe de tête avant de redescendre sous les applaudissements polis. Je n'ai jamais été douée pour les discours d'arrivée et de départ.

La cérémonie de passation de pouvoir se passe sans problème et c'es tune main forte mais chaleureusement qui se referme sur la mienne.

Capitaine Uhura> Félicitation capitaine! Vous avez été parfaite.

Un immense sourire lui mange tout le visage, le mien se détend un peu et laisse remonter les comissures de mes lèvres en un sourire discret. La fête bat son plein, les gens mangent, discutent, rient, pleurent, accueillent les nouveaux avec effusion. L'amiral Edenar me tends un verre de brandy de Sauria que j'accepte volontiers. Je résiste vaillamment à la tentation de vider le liquide bleuté d'un trait et me laisse guider jusqu'à ceux qui semble être l'officier en second et le médecin. Après les présentations d'usage, je me fond petit à petit dans la masse.

*************************************************************


Vous embarquez sur le vaisseau, décrivez votre retour de permission pour les "anciens" et votre arrivée pour les "nouveaux". Racontez aussi la fête de passation de capitainerie, vos impressions. La fête durera environ 5h (pour que toutes les équipes se relaient) ensuite vous pourrez saluer une dernière fois vos proches avant le décollage.
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Alric
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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyJeu 8 Juin - 0:56

Qu’est- ce que ça fait de voire par les yeux d’Alric Ciryatan au moment d’embarquer ? C’est une sensation … contrastée.

Alric aurait pu être téléporté directement sur le navire stellaire, un gain de temps, d’efficacité, mais il a choisi d’y accéder par navette sub-spatiale. Voire grandir dans son champs de vision un navire dans lequel on va servir, c’est déjà un honneur en soi, mais l’Enterprise, le contempler de loin, puis de plus en plus près, c’est grisant.

Voila ce que ressent Alric, de la fierté, mais entachée du passé dont on ne peut jamais se défaire totalement. Une famille presque entièrement décimée par la guerre, une sœur disparue un peu plus tard au combat, un navire détruit … mais même s’il le désirait, voudrait-il oublier ? Le pourrait-il ?

Il ne lui reste qu’à faire son devoir, à aller au devant de ses rêves, et qui sait, à réussir l’impossible.

L’Enterprise grandit toujours plus dans son champs de vision, c’est un bâtiment colossal, embarquant exactement quatre cent trente cinq membres d’équipage, à moins que le capitaine ait fait un changement de dernière minute.

Au commandes de la navette, tout en exécutant les manœuvres d’approche réglementaires, Alric repense à la théorie des nombres.

Sa théorie des nombres.

- vous regardez ce navire comme si vous en étiez le capitaine, monsieur.

En entendant cela, Alric se tourne vers son copilote et assistant principal, Scott Douglas. Grand, roux, mince et un faux air amorphe. A son grand regret, Alric ne connaît pas encore le prénom et le nom de famille de tout l’équipage, mais ça viendra. Il suit la procédure d’approche avant de répondre :

- heureusement, ce n’est pas le cas. Connaissez vous ma théorie des nombres, Scott ?

L’intéressé se gratte le menton rasé de près, comme il se doit :

- heu, non monsieur.

- c’est normal.

C’était normal, dans le sens où il n’en avait pas parlé. Le sas du navire s’ouvre, et Alric songe qu’il faudra tester les procédures d’atterrissage en urgence. Ce dont il fait part à son assistant.

***

Qu’est-ce que ça fait d’être dans la peau d’Alric Ciryatan quand il circule dans les coursives de l’Enterprise ? Il admire les courbes raffinées de métal, des alliages parents, l’esthétisme sobre d’un tout. Il observe la mise en place de la logistique. C’est étonnant ce qu’un équipage peut réaliser quand il est observé par un officier supérieur.

- monsieur, le discours du capitaine va avoir lieu dans la salle de détente, nous y sommes tous attendus.

C’est la voie d’Alya Stunton à son oreille. Alric est équipé d’un micro casque de communication qu’il active d’une ou plusieurs fréquences grâce à un bouton de manchette, ça lui fait aussi office de mémo. Il lui suffit d’articuler discrètement sans émettre de son pour être « entendu » par ses interlocuteurs en ligne, ce qui est pratique à plus d’un titre.

- je vois que la communication est en place. Vous me recevez ?

- oui monsieur.

- affirmatif monsieur.

- cinq sur cinq monsieur.

Scott Douglas, assistant en tactique. Alya Stunton, assistante en communication. Gunn Mindel, assistant en logistique.

- je suis dans les temps pour le discours du capitaine. Pour revenir à ma théorie des nombres, je considère trois cas.

Il salue des membres d’équipages, prend un turbolift.

- dans le désert, il est parfois nécessaire d’agir seul, en loup solitaire. Des déplacements rapides, une connaissance vitale du terrain, peuvent permettre des actions incisives et la survie du chasseur. Et surtout, toujours connaître l’orientation du vent.

La culture navajo régit la vie d’Alric, sans le dominer, car un seul mode de pensée peut conduire à la prévisibilité. Et à la mort.

- il y a du vent dans le désert monsieur ?

Alric sourit en se tournant vers Alya qui lui a parlé de vive voix, l’attendant visiblement à la sortie du turbolift. Qui a dit que les femmes n’ont pas le sens de l’orientation. Alya est un peu plus grande qu’Alric et presque aussi massive, ses cheveux bleus sont coupés au carré et ses yeux sont comme deux billes d’acier, des implants cybernétiques. D’ailleurs la cicatrice est encore visible sur le pourtour de ses yeux, là ou le laser est passé …

Les membres de l’équipage apprendront à ne plus être embarrassés par cette particularité. Malgré tout, Alya possède une féminité indiscutable, sans être sexy mais c’est voulu.

- oui Alya, il y a du vent dans le désert, et sur mon monde il peut parfois désosser tout être vivant en quelques minutes.

Alya cligne deux fois ses paupières aux longs cils synthétiques, signe qu’elle est impressionnée, et Alric poursuit sa route, son assistante le suivant en imitant sa démarche féline, semblant effleurer le sol. Ha, le mimétisme. Il poursuit :

- vient ensuite un groupe soudé aux membres complémentaires. Les commandos agissent par unité, leur travail en symbiose est vital à leur survie et ils réussissent là ou un solitaire mourrait, et même une armée.

- le premier cas concerne aussi les éclaireurs.

- bien vu Gunn, et le troisième cas concerne l’Enterprise, car pour la mission qui nous est confiée, le travail de plus de quatre cent membres d’équipage n’est pas du luxe, c’est un élément vital de survie. Chaque membre est une pièce du rouage, chacun joue son rôle comme dans un orchestre et le capitaine tient la baguette pour que la musique soit harmonieuse. C’est un travail à part entière et le capitaine et son second doivent connaître sur le bout du doigt le navire qu’ils commandent en alternance.

- il y a tout de même des éléments clefs.

- oui, Alya. Vous dormez, Scott ?

- je prends des notes, monsieur.

Ca les fait sourire, alors qu’ils arrivent à la salle de détente, bondéé de monde, la répartition des équipes étant appliquée ensuite pour que continue le travail à bord du navire pendant la petit fête donnée en l’honneur du nouvel équipage.

- oui, il y a des éléments clefs. Le commandement, l’ingénierie, la navigation, la maintenance, la sécurité, la logistique.

- et la tactique monsieur.

Alric reste impassible en entendant le commentaire de Scott.

- j’attends votre rapport de la situation après ma cession de mondanités. Terminé.

Ils obtempèrent, Alya salue son supérieur et retournera à son travail dès la fin du discours. Il n’est pas certain qu’elle le quitte avec le muli-link. La jeune femme est capable d’entreprendre plusieurs taches en même temps sans perdre de son efficacité, et plus que la moyenne des femmes.

Alric s’assure que sa tenue est impeccable, il entre dans la salle de détene et s’installe à sa place juste avant le discours d’Erwan Uhura, l’ancien capitaine, court, bref, concis. Un bon discours en somme. Vient ensuite le nouveau capitaine, Korydwen Aquene, une femme forte et indépendante, capable d’initiatives audacieuses. D’après sa fiche, elle serait moins fermée que feu le capitaine Korrigan, et son aspect plaisant ne semble pas trop distraire ses coéquipiers. Ce sont surtout ses origines qui frappent Alric, il reste à servir si elle reconnaît la valeur de ses racines ou si elle a cherché à les couper en s’engageant à la Starfleet.

Alric est un empathe, un pouvoir hérité de son père betazed. Il sonde un peu l’assistance, qui ressent une sorte d’excitation latente caractéristique à tout départ de cette envergure, un mélange de peur et de curiosité. Il ne se sert de son empathie que pour l’intérêt général, pas pour manœuvrer les autres, et il n’en a pas besoin pour noter la démarche un peu roide de Korydwen quand elle se rend au pupitre et entame son propre discours. Commander l’Enterprise, ce n’est pas rien, là encore, comment faire abstraction d’un tel passé ?

Le discours de Korydwen est aussi bref que celui de son prédécesseur, et alors que lui fut salué par une ovation, ce sont des applaudissements polis qui saluent celui de la jeune femme, ce qui n’étonne pas Alric. Il observe son capitaine, car elle est sa supérieure maintenant, alors que tout le monde se lève pour conquérir le buffet, et que Korydwen semble découvrir son second et le médecin de bord. Des éléments clefs, tout de même.

- suggestion, augmenter la luminosité de 10% à 20% selon les secteurs.

Le soleil est toujours le vecteur d’énergie et de motivation, les gens travaillent mieux sous un bon éclairage, c’est bien connu. Après avoir enregistré cette note, Alric prend un verre d’un alcool pour humain non déterminé et y trempe ses lèvres, faisant peu à peu la connaissance des membres de l’équipage présents. Il fait entre autres la connaissance du médecin en chef, Folken de Waliensky, qui a plus de deux fois et demi son âge, et qui selon sa fiche ne manquerait pas de faire remarquer à Alric au moindre doute de sa part qu’il était médecin quand le jeune homme n’était même pas encore né, et que son père avait encore de l’acné. Façon de parler. Ca va être un défi d’optimiser son service, surtout que Folken le regarde distraitement par-dessus ses lunettes quelques secondes avant de se tourner vers quelqu’un d’autre.

Bien …

Alric fait aussi la connaissance du commandant en second, Ichigo Zdnek, une petite blonde de trente-deux ans qui réussit le tour de force d’être sexy dans son uniforme doré. Une jeune femme joviale et plus accaparée que le capitaine elle-même, Alric et elle ne peuvent donc échanger que quelques mots de politesse, de toute façon ce n’est qu’un premier contact.

Enfin, Alric trouve Korydwen qui s’est fait de plus en plus discrète, et la salue :

- capitaine Korydwen Aquene, je suis Alric Ciryatan, conseiller en culture galactique, c’est un honneur de servir sous vos ordres, madame.

Elle dévisage quelques instants le jeune homme et se tourne complètement vers lui.

- Merci... J'en suis honorée également.

- permission de parler librement ?

après un temps de silence :

-Euh.. Oui.

- c’est toujours délicat de reprendre un commandement, surtout quand votre prédécesseur a été aussi apprécié que le capitaine Uhura. Vous auriez fait un discours plus vif on aurait dit que vous étiez zélée, la on dira que vous avez été timorée. Je sais bien que ce n’est qu’un premier contact et que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais c’est mon travail et je vous conseille de parler à tout l’équipage en prenant pour référence leur spécificité culturelle pour mieux les impliquer dans la mission à accomplir.

Une pause puis il conclue : c’était le premier conseil de votre conseiller en culture galactique, cela va sans dire, mais je serai toujours à votre disposition, madame.

Elle le regarde en levant un sourcil.

- Et bien, vous n'êtes peut être pas encore au courant mais des entretiens particuliers avec chaque membre d'équipage sont prévus durant les deux mois à venir, mais c'est très aimable a vous quand même.

- je vous en prie. Des entretiens individuels, quelle excellente initiative. Et vous tenez certainement à connaître tout l’équipage, même si vous avez déjà une charge importante de travail qui vous attend. Pourrais-je assister à ces entretiens ? J’en aurais besoin pour mon travail, de plus je suis empathe et je pourrais vous communiquer mes analyses quand vous le souhaiterez, ce serait un plus.

-Je crains que non, ce seront des entretiens privés. si vous souhaitez vous entretenir avec vos collègues pour votre travail libre à vous, mais pas pendant ces entretiens.

- je comprends madame, je proposerai un calendrier pour m’entretenir à mon tour avec l’équipage, le même jour que vous ou plus tard, vu qu’il faut compter avec le facteur temps. Je suis à votre disposition si vous le jugez nécessaire.

Sur ce, il la salue et quitte la salle de détente, même s’il reste encore quelques minutes avant le prochain relais des équipes. Il semble évident à Alric que le capitaine a une foi indéfectible en sa perception humaine et qu’elle n’aura nul besoin d’un empathe, dans la mesure ou « l’on n’est jamais mieux servis que par soi-même », ce qui est manifestement la devise du capitaine. Cela ramène de vieux souvenirs à Alric. Non, pas si vieux que ça …

- monsieur, avec tout le respect que je vous dois, nous fonçons dans une embuscade, je vous conseille de laisser les boucliers dressés, et s’effectuer une approche prudente, en prévoyant une fenêtre d’évasion.

- j’en ai pris note, mais c’est moi le capitaine et c’est moi qui décide, et je ne veux plus de votre avis, vous m’avez compris ?

- monsieur, oui monsieur ...




Dès sa sortie, Alric contacte ses assistants pour qu’ils stoppent les vérifications d’usage, à leur surprise, surtout celle de Gunn qu’Alric rejoint rapidement dans la salle de stockage en effervescence. Gunn vient vers lui. De petite taille, noir de peau aux yeux bleus, sans le moindre cheveu sur le crâne, Gunn semble nager dans sa tenue alors qu’elle est censée lui aller comme une seconde peau, à l’instar de tout l’équipage.

- vous êtes sur monsieur ? J’étais en train de recenser la nourriture pour toutes les espèces, les médicaments, la matériel médical et chirurgical, les pièces de rechange pour le navire, les combustibles, les vêtements, les tricordeurs ludiques et culturels, les armes, les protections et les filtres.

- j’en suis sur, le capitaine risque d’interpréter notre travail comme un piétinement de ses plate bandes, nous nous recentrons sur la coordination défensive et offensive, les relations entre espèces à bord du navires et avec les peuples que nous serons amenés à rencontrer.
- bien monsieur, je vais répartir les taches avec les autres assistants.

Justement, Alya le contacte à ce moment-là, l’informant que les dossiers sur les peuples connus que l’Enterprise serait en mesure de côtoyer l’attendent sur son bureau, ainsi que leur évolution connue, ce qui laisse une marge d’imprévu, la aussi. A Alric d’étudier suffisamment ses mises à jour pour savoir comment réagir en cas de crise.

Dont acte.
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Elie
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Elie


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Mission I - Embarquement Empty
MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyLun 19 Juin - 12:27

J’y suis presque…

J’y suis presque…

Ça y est…

« Major Miyu !!! Major Miyuuuu !!! »

Error System

Pitin pitin pitin ! Je vais le buter !!!!

Je me contorsionne pour sortir et je jaillis devant le crétin qui braille mon nom dans tous les couloirs.

« Quoi ? Pas la peine de brailler j’suis pas sourde ! »

Il ne dit plus rien… Mais tu vas dire quelque chose ! Vraiment les hommes… Je m’extrais tant bien que mal du conduit d’aération et me remet à l’endroit avant d’atterrir dans le couloir. Mes cheveux retrouvent leur place originelle dans une cascade pêche. Je retire mes lunettes d’informaticiennes qui affichent en grand et en rouge le mot ERROR avec mes programmes qui défilent en arrière plan.

C’est un pauvre enseigne paniqué qui me regarde avec de gros yeux. Je déconnecte la prise casque et referme mon portable.

« J’espère que t’as une bonne excuse pour éviter une mort lente et douloureuse !
-Euh, Major Miyu ?
-Qui tu veux que ça soit d’autre ? Spock peut-être ?
-Euh, je vous cherchais major…
-J’ai cru comprendre oui. Qu’est ce que tu veux ? Tu sais que ça fais des jours que je tente de pirater ce foutu réseau ?
-Euh… La cérémonie de passation de commandement va bientôt avoir lieu et…
-Et quoi ? rugis je
-Fautquetouslesmembresdéquipagessoientprésentsmadame ! débite-t-il d’une traite.
-Mademoiselle ! Faut toujours les corriger ces ploucs.
-Oui mademoiselle.
-Et c’est tout ?
-Oui mademoiselle.
-Tu veux dire que tu me déranges dans une tâche ultra méga very très importante pour ça ?
-Euh… Oui gémit-il.
-Prépare toi à souffrir.
-Pitiééééé ! »

*****************************************************************

Voilà, il doit avoir eu sa dose vu qu’il bouge plus trop et qu’il gémit pas fort. Je ramasse mes lunettes et regarde un instant dedans… Aaaaaah ! Ça y est, je viens de trouver pourquoi ça marchait pas…
« Euh, en fait c’était pas de ta faute p’tit gars.
-… fait il en levant des yeux larmoyants.
-Mais t’avais pas à faire ce que tu as fait pour autant ! Ta punition est méritée !
-… » rétorque-t-il en allant sangloter en rampant plu loin.

Bon, c’est pas le tout des choux mais y a une connerie de cérémonie à laquelle je me dois d’assister. Zont besoin de moi, chuis une personne importante môa. Je m’admire un instant… manteau d’Arm-Tech, pantalon savamment déchiré, petit T-shirt, le matos qu’il faut sur la ceinture, les lunettes sur le front. Hum, c’est très très débraillé et ça ferait très très mal vu à une cérémonie officielle. C’est donc parfait ! En passant devant une vitre, je m’aperçois que j’ai encore un peu de crasse sur le visage… Hum, le petit détail qui saura faire la différence.

Bon, comment faire pour s’y rendre vite fait ? Le mieux c’est d’utiliser un Télàtépulà. Mais la machine à Woop la plus proche est réservée aux officiels… Pas grave ! Je me connecte et en un instant j’ai débloqué la sécurité. Je me demande parfois si passer par là en m’octroyant un grade d’amirauté est une bonne chose mais quand on fait quelque chose d’amusant, autant le faire à fond. La Wooping machine bourdonne un peu et wooooooooop ! me voilà arrivée à destination. C’est cool les Télàtépulà. C’est cool aussi de voir les types qui saluent à ton arrivée avant de se rendre compte que t’as rien d’un super officier tiré aux quatre épingles et qui affichent alors une drôle de demi grimace.

Et maintenant y a plus qu’à s’ennuyer mortellement pendant des heures… Je vois la nouvelle capitaine. Encore une sainte ni touche froide qui essaye de se montrer ferme devant les autres… Pffff ! Géniale, encore une neuneue qui est persuadée que tout le monde est gentil au fond de lui et que tout le monde pourrait bien s’entendre si on prenait le temps de tous discuter ensemble. Elle a pas intérêt à me chercher des noises !

Bon, faisons un truc intéressant. Je rabats mes lunettes et repars sur mon programme. Avec ça je pourrai enfin accéder au service compta et doubler ma solde et aussi commander le tas de matos auquel j’ai pas accès pour utilisation personnelle. Le pied.
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Cid
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Cid


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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyMar 20 Juin - 11:39

Non sans nostalgie, un homme rangeait ses affaires dans un simple conteneur métallique de classe 3. Lentement, il prenait une photo qui trainait sur son bureau, la regarda, puis la rangea un petit sourire aux lèvres.

Puis il recommença. Encore, encore, et encore... Jusqu'à ce qu'enfin le bureau soit vide.

A présent, Cid n'était plus l'un des Ingénieurs de Bord de l'Excelsior. Sa promotion lui avait été annoncée par des voies quelques peu primitives, pour la simple et bonne raison que c'était par courrier écrit. Décidément, ces fonctionnaires devaient être attachés à tout ce qui était obsolète, pour ne pas utiliser d'Holocom©️
[1]. Puis ils devaient pas être fainéants, pour avoir passé tant de temps à écrire tous ces... ces... ces vieux caractères ! On se demande bien avec quoi ils les avaient écrits, d'ailleurs ! En tout cas, jamais les gratte-papiers n'auront aussi bien porté leur nom.

Mais revenons-en à notre homme. Le conteneur de ses affaires flottant derrière lui grâce à un annulateur de gravité, il quitta le pont inférieur 2 de l'Excelsior pour se diriger vers la zone de chargement du vaisseau. Une fois là-bas, il emprunta la rampe de chargement pour descendre.

Bientôt, il serait Ingénieur en Chef du légendaire Enterprise...

Il porta la main à ses lunettes d'aviateur, cherchant des mains quelque chose qui avait une importance capitale pour lui. Mais...


"Raaaaaaaaaaaaaaah !! Bordel mais où sont ces foutues clopes, encore ?!!"

Cherchant dans ses poches - où il ne range jamais ses clopes, soit dit en passant - tout ce qu'il parvint à faire était de s'énerver encore plus. La série de jurons qu'il hurla manquèrent de provoquer un disfonctionnement dans les servo-moteurs des androïdes qui passaient par là.

[...]

Impeccable dans son uniforme de Starfleet, l'Ingénieur en Chef Cid Highwind entra dans la salle de loisirs du pont D de l'Enterprise. Il semblait plus calme, à présent - peut-être parce qu'il avait fini par réussir à s'en griller une après s'être rendu compte que le paquet de cigarettes était glissé dans ses lunettes d'aviateur de l'autre côté de celui où il cherchait -, et tout à fait disposé à prendre le commandement de l'equipe technique du vaisseau.

*Une gamine pour l'armement et l'informatique, et un géant pour gérer directement la mécanique... manquerait plus qu'ils me collent des apprentis dans les pattes !* pensa Cid, bras croisés tandis qu'il mâchait sa chique, pendant le discours de la nouvelle Capitaine, *Et en plus ils nous collent une autre gamine aux commandes... Ca va être joyeux. Manquerait plus qu'on ait une demi-portion comme infirmière, tiens.*

A ces pensées, Cid perçut un homme assez grand, dont l'uniforme laissait présager qu'il serait le médecin de bord. Il lui sembla le reconnaître l'espace de quelques instants, puis il plissa les yeux.

*Bon sang... Me dites pas que c'est le vieux Waliensky ! P*t**n mais c'est énorme !! J'espère qu'il se gardera de me reparler du bizutage de ce vieux briscard de Mitch ! Vingt ans, déjà... Bordel, ça me rajeunit pas !*

Parcourant l'assistance du regard, Cid vit enfin quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir : une demoiselle fort débrayée - pour ne pas dire peu habillée - avec des lunettes étranges semblait tapoter sur ses genoux comme s'il s'agissait d'un clavier...
Cid perçut de suite de quoi il s'agissait :


*Bordel de m*rd* ! Des gants Simuboard©️ [2] !!*

Rapidement, Cid sortit son TOC©️ [3], et se brancha sur la fréquence employée par la gamine.

*Alors comme ça, demi-portion, on se permet de pirater des programmes de comptabilité de Starfleet... On va voir ce qu'on va voir...*

Discrètement, Cid se rapprocha de la naine en question, tandis que celle-ci fredonnait à mi-voix un petit air bien connu chez les pirates informatiques... Cid s'en souvenait très bien de cette pub qu'il avait réussi à trouver sur le réseau mondial. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, le texte donnait quelque chose comme...

----------

Couuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuupure puuuuuuub !!!!!!!
----------


Un Vulcain de petite taille se balade avec un fuseur à la main. Il s'adresse alors à l'un de ses camarades de bord humanoïdes.
Vulcain : Eh dis donc, tu voudrais pas me prêter tes gants ? J'ai perdu mes mitaines !
Humanoïde : Je voudrais bien, mais ils sont beaucoup trop précieux, regarde !
Vulcain : Oh la vache, c'est des Simuboard©️ !
Vieille humaine, passant par là : Eh dis donc, t'as les moyens, toi !
Humanoïde : C'est vrai, ça va pas trop mal...! Héhéhé... king
Humaine : Mais c'est quoi Simuboard©️ ?
Humanoïde : Laisse-moi te parler de ces gants exceptionnels...
Vulcain : Oh non, il va encore chanter !

*Sur l'air de la pub pour les Epées Durandil*
Humanoïde : C'est partiiiiiiiiiii !
"Les gants Simuboard©️ sont fait dans des bureaux par des Vulcaiiiiiiiiiins !
Avec ça c'est pas dur de pirater avec une seule maiiiiiiin !
Pas besoin d'super formation ou d'diplôme d'informatique-euhh,
Quand tu sors l'instrument, c'est l'firewall qui prend la fuite-euhh !

Avec tes beaux gants Simuboard©️ quand tu parcours le vaisseauuuu,
Tu massacres sans peine les sécus et les robooooooooots !
Routine de bord, programme de compta, et toutes les caméraaaaas,
Avec ça c'est facile de s'faire du pognon à tour de braaaaaaaaaaaas !

Ouais les gants Simuboard©️-euhh (yahooooooooo), ouais les gants Simuboaaard©️-euhh (yeaaaaaaaaah),
Avec ça t'es sûr qu'ta permission ton Capitaine l'accorde-euhh !
Enregistrements audiooooo et vidéo volééééééééééés,
Pour sur, t'as pas un officier qu'tu pourras pas faire chanteeeer !!

Yeaaaaaaaaah !!"

----------

Fin de la couuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuupure puuuuuuub !!!!!!!!
----------


Sournoisement, Cid sortit son FOC©️ [4] et le règla en position "électrodisrupteur". Avec ça, la gamine irait pas loin... Il dirigea l'arme vers les lunettes de la naine et actionna la gachette. Un "Dzittt" se fit entendre, et la gamine se mit à hurler. Fort heureusement la cérémonie s'était terminée, et cela ne dérangea personne, bien que cela provoque l'étonnement de l'assistance.

Elie : Et m***********rd*****, qu'est-ce qui se passe ?!!

L'Ingénieur en Chef se mit à rire, se provoquant les fureurs de la demoiselle.

Elie : Toi, vieux crouton !! J'suis sure que c'est ta faute !!
Cid : Ca c'est toi qui l'a cherché, gamine... On pirate pas des fichiers de Starfleet impunément.
Elie : J't'ai rien demandé, vieux bouc !
Cid : J'suis ton officier supérieur, demi-portion, alors un peu de respect !!
Elie : 'spèce de vieux...!
Cid : Du calme, ou je te fais briquer la salle des machines du sol au plafond une fois la fête terminée.

Pendant ce temps là, l'ancien capitaine, Erwan Uhura, avait la présence d'esprit de toucher un mot à Korydwen Aquene à propos de l'équipage...

Erwan : Vous savez, Korydwen... Pour l'Enterprise, on ne recrute que les meilleurs. Nul doute que ce sera un plaisir pour vous de commander ce vaisseau !
Korydwen : Je n'en doute pas une seconde...

----------


[1] - Holocom©️ : Communicateur holographique, qui remplaça rapidement la visiophonie après sa création.
[2] - Gants Simuboard©️ : Gants avec des capteurs de mouvement intégrés permettant de simuler un véritable clavier.
[3] - TOC©️ : Tricordeur Officiel de Cid. Tricordeur classique ayant subi d'énormes optimisations avec ajout de fonctionnalités telles que la connexion à un terminal distant, et même une fonction "pilotage de croiseur à distance" ou "pilotage de chasseur à distance".
[4] - FOC©️ : Fuseur Officiel de Cid. Fuseur classique ayant subi d'énormes optimisations avec ajout de fonctionnalités telles que le tir en rafales, le mode "électrodisrupteur" (permet de désactiver des appareils électroniques grâce à une impulsion électromagnétique ciblée), et même les modes "chauffage rapide" (utilise les micro-ondes, pratique pour réchauffer le café), et "cuisson rapide" (utilise un rayon accélérateur de particules. Les particules ainsi accélérées provoquent la cuisson de l'objet visé. Pratique quand le synthétiseur a une panne niveau cuisson. L'option inverse est en cours de développement.)
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Ichi
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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyVen 23 Juin - 23:14

Je suis bien dans mon lit. Les draps sont doux, la lumière juste suffisante pour ne pas me blesser les yeux. Et le silence… Ah, ce moment est parfait ! Alors pourquoi faut-il maintenant que la porte de ma chambre s'ouvre avec fracas ?

Rudolf > Ichigooooooooo ! Debouuuuuuut !

Ah, comme j'aime mon petit frère… surtout quand il vient me réveiller le matin ! J'accroche mon sourire et j'ouvre les yeux. Je regarde le réveil qui est à mon chevet et tout d'un coup, mon sourire dégringole.

Moi > Dis-moi, cher petit frère. Est-ce que ce réveil est à l'heure ?

Rudolf > Ouaip.

Moi > Il est tard…

Rudolf > Ouaip.

Je bondis hors de mon lit et me rue dans la salle de bain alors que derrière moi, Rudolf se marre comme un bossu. Je n'ai plus beaucoup de temps avant la cérémonie de passation de commandement. J'y crois pas que j'ai oublié de mettre mon réveil ! Et justement aujourd'hui, en plus ! Allez hop ! Douche en quatrième vitesse, deux ou trois coups de brosse et le tour est joué ! Je revêts mon uniforme avec soin. J'adooore porter l'uniforme !!

Quand j'entre dans la cuisine, mon frère semble tout juste se remettre de sa crise de rire. Il m'énerve !

Moi > Tes affaires sont prêtes ? Ton train part à quelle heure ?

Rudolf > Dans deux heures.

En parlant, il s'approche et remet mon col en place.

Rudolf > T'as quel âge, déjà ? 32 ? Et tu te fais encore habiller par ton petit frère… La honte !

Moi > C'est bon, mon chou ! Je t'ai rien demandé.

Je le repousse en le chatouillant.

Moi > Bon, mais il faut vraiment que j'y aille. J'vais être à la bourre.

Rudolf > Ouais. Et tu me donnes des nouvelles dés que possible, hein ?

Moi > No prob' !

Je le serre dans mes bras en l'embrassant. Je sais qu'il n'aime pas ça, et c'est justement pour ça que je le fais ! Et aussi parce que je ne vais pas le revoir avant un bout de temps.

Je fini enfin par quitter mon appartement et me mets en route pour la cérémonie. Quand j'arrive, je me rends compte avec plaisir que finalement, je ne suis pas si en retard que ça. Heu… Je ne suis même pas en retard du tout. Encore un coup de Rudolf : à tous les coups, il a changé l'heure de mon réveil juste pour le plaisir de me voir paniquer ! Comme si embarquer en tant que second dans un bâtiment tel que l'Enterprise n'était pas déjà assez flippant en soi ! Mmmh… Non, c'est pas flippant, mais impressionnant. Même si à ce niveau là, je ne vois plus trop la différence entre les deux.

J'entre dans la salle de réception et repère immédiatement le buffet. C'est que j'ai pas eu de petit déjeuner, moi ! Mais je suppose qu'il faudra que j'attende le discours de l'ancien Capitaine, puis celui de son successeur avant de me jeter comme une affamée sur les toasts. D'ailleurs, j'ai beau parcourir la salle du regard, je ne vois pas le nouveau capitaine. Ou plutôt, LA nouvelle capitaine. Non pas que ça fasse une grande différence du point de vue du commandement, mais je n'ai pour ma part jamais été sous les ordres d'une femme.

Un serveur passe près de moi et j'attrape une coupe de champagne au vol. Oui, je sais, l'alcool à jeun c'est pas top, mais c'est juste histoire de me donner une contenance.

Je cherche un coin où me poser pour observer la salle à loisir quand mon regard se pose sur un homme disons… d'âge mûr. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve qu'il a une tête de médecin. D'ailleurs, d'après son uniforme, il s'agit du médecin en chef. Si je ne me trompe pas, il doit donc s'agir de Folken de Waliensky. Je me dirige dans sa direction et essaye d'engager la conversation. Je dis "essaye" parce que je ne sais pas trop quoi dire. Je suis pas douée pour le premier contact.

Moi > Bonjour. Je suis Ichigo Zdenek, officier en second. Nous serons bientôt collègues si je ne me trompe pas.

Je lui tends la main et il la sert sans hésitation. Sa poigne est ferme, mais pas de force brute. Un bon point pour lui.

Folken > Enchanté, mademoiselle. Folken de Waliensky, médecin en chef. Je suis ravi de faire votre connaissance.

Moi > Tout le plaisir est pour moi.

Je lui adresse un sourire et laisse là notre conversation pour le moment. En effet, Erwan Uhura vient de monter sur l'estrade et prend la parole. Son discours n'a rien d'extraordinaire, mais ce n'est pas un mal. Au contraire. C'est même un discours assez sympathique. Puis vient le tour du nouveau Capitaine. Elle a l'air un peu nerveuse, mais c'est tout à son honneur. Court et simple. C'est vraiment génial, moi qui n'aime pas les longs discours, je vais enfin pouvoir me jeter sur ce buffet qui me fait les yeux doux depuis tout à l'heure. Mais je vais y aller discrètement : j'ai pas envie de passer pour une morfale !

En descendant de l'estrade, le Capitaine Aquene se dirige presque immédiatement dans notre direction. Nous échangeons quelques mots en guise de présentation, puis elle nous quitte, sans doute à la recherche des autres membres de l'équipage. J'ai dans l'idée qu'elle n'est pas friande de mondanités.

Enfin ! Le buffet ! Mmm… C'est délicieux en plus ! Ne te goinfre pas, ne te goinfre pas !

Dans un coin de la salle, je repère une jeune fille assise qui semble pianoter sur un clavier. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son uniforme n'est vraiment réglementaire. Je suis ensuite abordée par Alric Ciryatan, le conseiller en culture galactique. Mais j'ai à peine le temps d'échanger quelques mots avec lui avant d'être appelée par quelqu'un d'autre. Moi qui n'aime pas être au centre de l'attention, je suis sollicitée de tous les côtés. Si Rudolf était là, il se moquerait encore de moi en me voyant essayer de tenir plusieurs conversations en même temps tout en évitant de trop loucher sur le buffet !

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'embarquer à bord de l'Enterprise, c'est un peu embarquer pour la première fois.
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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyDim 10 Sep - 20:54

Zaïa sortait juste du Bureau de M. Haro, l'ambassadeur d'Artémis, à qui elle venait de confier un enregistrement pour sa famille. Elle pressa le pas, s'éloignant de la minuscule ambassade, pour rejoindre, 3 rues plus loin, le QG de Starfleet.
Tout en feuilletant le dernier numéro de Pilot's mag, elle salua distraitement l'enseigne chargé de la surveillance du téléporteur et s'installa sur un des plots.


- J'vais aux spatio-docks de San Francisco, vous pouvez me déposez près de l'Enterprise s'il vous plait ?"

Le responsable de la console héberlué par cette jeune fille ébouriffée, l'envoya à destination après les vérifications d'usage.
Une fois arrivée à destination, elle descendit du plot et tout en farfouillant dans sa besace tenta d'expliquer de manière claire et concise (enfin autant que possible) sa situation au responsable revèche qui lui faisait face.

- Voilà, j'suis affectée sur l'USS Enterprise en tant que pilote, parce que je suis pilote et j'me débrouille pas mal, vous savez... Oui donc, voilà mon ordre d'affectation, ma carte d'identité biométrique, ma carte de bibliothèque... euh non, pas besoin ça."

Le responsable finit par réussir à lui arracher son ordre d'affectation qu'elle agitait dans tous les sens et lui écrasa la main sur l'analyseur d'empreintes digitales.

Responsable Iks > " Veuillez vous installez en SILENCE ! sur le plot de téléportation "

Zaïa coopéra sans demander son reste, M. Iks ne semblant pas avoir pris son café le matin même. Et elle se retrouva dans la salle de téléportation de sa nouvelle maison
Elle salua le lieutenant présent et s'engouffra dans la coursive en direction de l'ascenseur.


- Pont D : Salle des loisirs

Pendant que l'ascenceur glissait vers le haut, Zaïa vérifiait sa coiffure savamment étudiée dans la glace, il est toujours mieux de faire bonne impression d'entrée, tout en chantonnant une musique d'ascenceur.

Ascenceur > "Pont D : Salle des loisirs"

- J'espère bien !

La porte s'ouvrit sans bruit une fois à destination et Zaïa suivit le bruit des conversations.
Elle se glissa sans bruit dans la salle des loisirs bondée. Visiblement, toutes les huiles de Starfleet était au rendez-vous. Elle accrocha ses mains sur la bandoulière de sa besace tout en écoutant les deux discours.
Elle se fendit d'un peu discret "Vous allez nous manquez Capitaine" et applaudit avec un sourire extatique le discours de sa nouvelle Cap'taine
Après s'être aperçue que quelques regards pesaient dans sa direction, elle décida d'aller se nourir. Elle salua le capitaine et son second, l'air aussi peu heureuse l'une que l'autre d'être le centre de l'attention et observa la bouche remplie de toast au saumon le mécano pourrir la vie d'une demoiselle ayant à peu près son âge et sa discrétion. La demande pour visiter la salle des machines avec le propriétaire pour guide attendra un peu.
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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyMer 1 Nov - 2:40

Pas un faux pli sur l’uniforme soigneusement repassé, pas une mèche rebelle dans la chevelure consciencieusement coiffée, pas une imperfection sur les chaussures de cuir méticuleusement cirées. Un nœud-papillon ceint avec élégance autour du cou, me voici impeccable pour cette importante occasion.

Enfin, importante ; tout est relatif. C’est le quatrième individu que je vois défiler devant mes yeux pour prendre possession de ce poste Ô combien recherché de Capitaine de ce vaisseau mythique, l’USS Enterprise, tandis que je demeure à mes fonctions, plus immuable que le roc.

Mais je dois avouer malgré tout que cette fois-ci ma curiosité est sincèrement émoustillée. En effet, il ne s’agit pas ici d’un énième vulgaire prétendant à la légendaire nef. Non, cette fois-ci, il y a un petit quelque chose de plus, une originalité sans précédent dans l’histoire de notre vaisseau : cette fois-ci, le Capitaine est une femme.
Et je suis bien curieux de découvrir comment elle va s’en sortir.

Debout comme tant d’autres au milieu de la foule, un verre de champagne à la main dont je ne me permets pas encore d’apprécier le contenu, j’attends la venue de nos fiers discoureurs. Mais une plaisante apparition vient me tirer de mes pensées.
Blonde, à peine la trentaine, elle se présente comme étant l’Officier en Second. Eh oui, encore une femme ! Ma parole, ils vont finir par féminiser toute l’amirauté ! Ce qui, somme toute, n’est pas pour me déplaire...
Après les formules de politesse d’usage, nous nous voyons contraints de laisser là notre petit entretien en raison de la venue des protagonistes de la cérémonie, et elle s’éloigne discrètement.
Charmante. Tout à fait charmante.

Erwan Uhura débute alors son discours. Court et concis, à l’image de l’homme droit et énergique qu’il est. C’était un chef apprécié : honnête, franc, il parle peu mais agit beaucoup. La femme devra être à la hauteur : les comparaisons, positives comme négatives, ne risqueront certainement pas de manquer.

Celle-ci prend d’ailleurs à son tour la parole, l’air tendue mais sûre d’elle. Pas très grande, peau basanée, chevelure noire ; on ne peut nier le fait qu’elle a de l’allure. Son discours est dans le même registre que celui de son prédécesseur. Et moi qui aurais apprécié un petit peu de rhétorique... Tant pis. Nous devrons nous en passer. J’applaudis malgré tout poliment avec le reste de l’assemblée, avant que tout le monde ne se rue comme un seul ventre vers le buffet.

Avant de souhaiter personnellement la bienvenue à notre nouveau supérieur – sur lequel, cela dit, j’ai toujours un aval conséquent et savoureux... –, je me dirige vers notre ex-Capitaine afin de lui adresser mes aux revoirs.

- De Waliensky !, s’écrit celui-ci en me voyant arriver.

Je lui serai pour toujours reconnaissant d’être l’un des seuls à ne pas amputer impitoyablement la particule de mon nom en apostrophe.

- Alors comme ça vous me laissez partir alors que vous restez envers et contre tous !, poursuit-il avec un sourire amusé. Et votre retraite amplement méritée ?
- Vous me connaissez, Uhura, et vous savez que je ne changerai pas. Le travail est ma Fontaine de Jouvence. Je suis un Molière, je mourrai sur scène.
- Attention, n’oubliez pas que la légende est légèrement différente de la réalité !
- Je serai plus modeste, alors. Je mourrai dans les coulisses, après mon ultime représentation.
- Que de discours pompeux ! Néanmoins vous avez raison sur un point : vous ne changerez jamais. Mais dites-moi, avez-vous rencontrer personnellement mon... ma... successeure... sseuse ?..., achève-t-il en fronçant un sourcil, hésitant sur le vocabulaire à employer.
- J’ai le regret de vous informer que nous n’avons pas encore été présentés.
- Eh bien voilà un tort auquel il faut remédier au plus vite !

Sur ces paroles, il m’entraîne vers un groupe où, certainement, la jeune femme doit se trouver. Alors qu’il disperse quelque menu fretin – ce qui est tôt fait compte tenu de l’honneur que lui a conféré sa précédente charge –, je savoure enfin une gorgée du liquide ambré que j’avais presque oublié. Enfin viennent les présentations.

- De Waliensky, je vous présente Korydwen Aquene, votre nouveau Capitaine. Capitaine Aquene, voici Folken de Waliensky, Médecin en Chef de l’Enterprise depuis plus de dix ans !
- Enchantée, Monsieur de Waliensky, m’adresse-t-elle avec un sourire courtois d’usage en me tendant la main afin que je la serre.

Je la saisis, à son grand étonnement, en m’inclinant devant elle, effleurant à peine de mes lèvres la peau découverte.

- C’est moi qui suis enchanté, Madame.
- Mademoiselle, me corrige-t-elle, comme légèrement embarrassée sous ses dehors stoïques.
- Mademoiselle, rectifié-je à sa demande alors que je me redresse, me permettant un sourire. Il n’est que de justice que l’âme de ce navire revienne à une de ces créatures aussi délicieuses que sont les femmes. Vous nous illuminez par votre présence.

L’officier me considère alors comme si des antennes andoriennes venaient littéralement de me sortir du nez, lâchant un petit rire mi-embarrassé, mi-libérateur de tension, avant de se laisser aller franchement à son hilarité, me gratifiant d’un sourire tout à fait charmant.

- Je crois que j'ai trouvé le joli coeur du navire !

Sur ces mots prononcés sur un ton un tantinet mutin qui me tire un sourire, la jeune femme reprend une allure plus formelle mais également plus détendue que précédemment avant de s’éloigner d’un pas vif, tandis que Erwan Uhura entreprend avec moult effets théâtraux de conter à l’Officier en Second la manière homérique dont il a combattu une créature certainement cousine du le matya sur Qoph, dans le système d’Acubens, ainsi que la façon prodigieuse dont j’ai rendu la fonctionnalité à son bras gauche presque déchiqueté par les mâchoires colossales de ce fauve...

Eh bien, s’il a décidé de lui-même de dorer et lustrer mon blason, loin de moi l’idée de l’en empêcher...
Continuez, mon cher Uhura, je vous prie, continuez...
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Iris
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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptySam 4 Nov - 19:38

J’ai toujours aimé être seule. La solitude, quoi de mieux pour travailler et ne pas avoir d’ennuis ? Personne pour nous embêter, personne pour nous dire ce que nous avons à faire, personne. Oh, bien sûr, dans ce cas, personne non plus pour rire, pleurer ou s’amuser. Mais la solitude, laissez-moi vous le dire, est le meilleur des remèdes à tous les maux répandus depuis la nuit des temps, comme par exemple la déception ou l’allergie aux stupides petits crétins qui vous harcèlent sans cesse pour avoir votre numéro de téléphone.
Et pourquoi partager sa vie avec quelqu’un ? Soyons égoïstes. Pourquoi s’encombrer d’une personne qui se lèverait plus tôt que vous et vous réveillerait, ne rangerait jamais le café au bon endroit, ignorerait le sens des mots « discrétion », « galanterie » et « fatigue », oublierait toujours la date de votre rencontre et celle de l’anniversaire de votre mère, ferait la grasse matinée le dimanche jusqu’à pas d’heure, vous réveillerait en plein milieu de la nuit pour faire l’amour et vous aimerait jusqu’à la fin de votre vie ?

Bon, d’accord. Je déteste être seule.

Et boire cette coupe de champagne, seule, aux abords d’un buffet qui semble attirer la sympathie de chacun, me déprime profondément.
En plus, je suis au régime, et c’est au moins le dix-neuvième feuilleté au fromage que je mange depuis le début de la soirée.
Et puis zut.
Va pour un vingtième.

- Iris ! Vous êtes superbe.
- Merci, Professeur Stevenson.

Allons-y pour une franche poignée de main et un sourire étiqueté « de convenance » dans le tiroir droit numéro 19 de mon cerveau.

- Alors, pas trop nerveuse ?, me demande l’homme aux tempes grisonnantes avec un petit sourire amusé.
- Pourquoi serais-je nerveuse ?
- Avant le départ ! Vous n’en reviendrez peut-être jamais, plaisante-t-il alors en riant.
- ...

Quel humour. =_=;

- Tenez, je souhaite vous présenter le chef du service de chirurgie.

Se penchant vers moi, le scientifique baisse d’un ton comme s’il s’apprêtait à me confier un secret :

- Le médecin en chef !
- Je vous suis, Professeur, déclaré-je avec un nouveau sourire, m’exécutant aussitôt.

Après avoir hésité une fraction de seconde, je décide de conserver avec moi ma coupe de champagne à moitié vide (ou à moitié pleine pour les esprits positifs).
Mon supérieur s’arrête quelques fois pour saluer une flopée de scientifiques qui partent à la retraite et viennent saluer les nouveaux, ou bien voler quelques heures passées avant de retrouver leur morne fin de vie. Le Professeur Stevenson est un homme sympathique, un érudit, à l’esprit vif et incisif, mais sa tendance à s’émerveiller de tout me le rend tout à fait insupportable.
Soudainement, l’intéressé stoppe sa course à travers la grand-salle, et lève l’index en l’air, semblant tout à coup se rappeler de quelque chose de capital pour la suite des évènements.

- Oh, Iris, attendez-moi un instant, j’ai oublié quelque chose dans la poche de mon manteau... Je reviens.

Et le voilà qui disparaît.
Abandonnée à la foule, j’erre un instant près du buffet, avant de me poster près d’une fontaine de punch. A côté de moi, deux hommes discutent. L’un, brun aux yeux bleus, aux dehors fort agréables, éclate de rire et, avant de déserter, donne une légère tape sur l’épaule du second, qui demeure raide comme un piquet. Seul un très léger sourire, sans doute forcé, vient déformer ses lèvres. La soixantaine bien sonnée, sec et impeccable.

- Bon départ, décidé-je de déclarer en portant la coupe de champagne à mes lèvres.

Que l’on n’aille pas croire que je fais dans le social en discutant avec des vieillards.

- Bon départ ?, répète l’homme en tournant lentement son visage vers moi.

A mon tour, je tourne les yeux vers lui, et l’observe sur toute sa longueur.

- Vous ne partez pas à la retraite ?
- ...Non, je ne pars pas à la retraite, me répond-il, une pointe d’agacement dans la voix.
- Ah. On aurait cru, pourtant.
- « On » croit souvent mal, réplique-t-il illico presto.
- Vous avez raison. On ne devrait pas se fier aux apparences.
- Exactement.
- Mais parfois les apparences laissent transparaître la réalité, achevé-je en buvant la dernière goutte d’alcool qu’il restait dans mon verre.

Eh bien, si cet homme ne part pas à la retraire, mieux vaudra que je ne le rencontre pas trop.
Je l’insupporte déjà ! XD
Mais c’est réciproque. =_=
Et ce nœud-papillon est d’un ridicule !

- Vous êtes au service paléontologie ?

L’homme prend une profonde inspiration, ne cherchant cette fois aucunement à masquer son énervement.

- Non. Je suis...

Brusquement, mon professeur surgit de nulle part, l’air enjoué, et prend le dinosaure par les épaules.
Analyse n°1 : mauvais pressentiment.

- Folken ! Quelle merveille, vous avez déjà fait connaissance !

Dites-moi que c’est une blague.

- Iris, je vous présente Folken de Waliensky, sans doute le meilleur chirurgien de sa génération, voire du siècle, ou du millénaire ! Pas un seul échec, cela tient du miracle !
- Non, de l’entraînement, Abel, de l’entraînement, lâche ledit chirurgien entre ses dents.
- Oui, de l’entraînement ! Je te taquine !, plaisante-t-il (une fois de plus) en arborant un large sourire. Je te présente Iris Adamastos, qui reste mon élève la plus brillante ! Je pense qu’elle me succèdera sans souci lorsque j’aurai pris ma retraite, voire en milieu d’expédition – affaires personnelles. Je suis persuadé que vous allez bien vous entendre !
- J’en suis persuadé, Abel. N’êtes vous pas d’accord, Mademoiselle Adamastos ?
- Je suis parfaitement d’accord.

Dites-moi que c’est une blague.
Tout sourire, mon mentor se saisit d’une coupe alors qu’un serveur passe près de nous, un plateau en équilibre sur la main droite.

- Buvons à la prochaine expédition ! De l’entrain, mes amis, de l’entrain !
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Notou
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Notou


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MessageSujet: Re: Mission I - Embarquement   Mission I - Embarquement EmptyVen 10 Nov - 14:33

[hrp : post de mauvaise qualité écrit à toute vitesse pour faire plaisir à Mel, mais bon ^^" soyez indulgents !]

Dites moi que je rêve...

- Dites moi, mon garçon, est ce que je peux savoir ce que c'est que ça ?
- Ca ? C'est un fuseur, monsieur.
- Je vois ça, en effet. Et pourrais-je savoir ce qui motive le fait qu'il soit rêglé à sa puissance maximale ?
- Heu ?
- Epsilon, mon garçon, passe encore le fait que vous soyez un bleu sur ce navire...
- Heu ?
- Passe encore le fait que vous ayez quelques soucis de respect de la hiérarchie...
- Mais ?
- Je peux même admettre que vous puissiez ne pas saisir la nuance qui existe entre "neutraliser" et "mettre hors d'usage"...
- Je...
- Mais ce que je ne peux pas, mais vraiment pas accepter, C'EST QUE POUR UN AGENT DE LA SECURITE VOUS SOYEZ UNE VERITABLE CALAMITE AMBULANTE !!!

Voilà. Je me suis encore mis en boule. Non pas que je suis du genre à m'énerver, pas du tout. Non pas que je ne puisse pas saquer les morveux de 20 ans, non. D'ailleurs j'adore les jeunes. Sauf s'ils sont pas foutus de savoir ce que le mot sécurité veut dire.

Mais bon, je fatigue, là, et puis il faut que je me rende à la réception.

- Bon, Epsilon, vous allez remettre TOUS ces fuseurs en position sécurité et pas en réglage dommages maximum... Non, Epsilon, ne tournez pas le canon vers vous. NI VERS MOI, SOMBRE CRETIN !!! Rhâ, laissez tomber, et allez demander à vos collègues de s'occuper de ce PUTAIN D'INVENTAIRE, pendant que je monte =_=

C'est qu'avant l'embarquement, il y en a des choses à faire dans un vaisseau. Une équipe est partie faire les vérifications d'usage du matériel embarqué dans le vaisseau, une autre s'occupe de vérifier que les passagers sont "clean", d'autres s'occupent de la sécurité sur les divers ponts... Et tutti, et quanti...

Pendant que j'engueule le petit nouveau, mes hommes se chargent d'achever l'inventaire. Un travail précis, rigoureux et sérieux, voilà ce que j'aime. Je montre à Epsilon comment régler correctement la sécurité des fuseurs, puis désigne quelques hommes.

- Bien, vous, vous, et puis vous, Epsilon, vous m'accompagnez sur le pont D, nous allons relayer l'équipe de sécurité déjà présente et j'en profiterait pour faire mes homages au nouveau capitaine. ET QU'CA SAUTE !!!

Dans les corridors, nous croisons d'autres de mes hommes occupés à sonder les parois du navire. J'entends d'ici le capitaine Uhura :
- Mais voyons, mon cher Notou, vous ne pensez pas que vous en faites trop ?
- Vérifications d'usage, mon capitaine.
- Certes, mais cela fait la 3° fois consécutive que vos hommes sondent ce corridor, je pense qu'il n'est pas miné. Vous êtes trop paranoïaque, Notou, cela vous perdra...
- Pardon, mon capitaine, mais je ne suis pas paranoïaque. Juste prudent.
- C'est vraiment une grande prudence, alors.
- Très.

Il va me manquer, ce vieux bougre, en fin de compte. Paraît que le nouveau capitaine est une femme, je n'ai pas pu la voir embarquer, étant à ce moment là occupé à expliquer - patiemment - à l'enseigne Epsilon la nuance entre enseigne et chef de la sécurité.

Nous pénétrons dans l'ascenseur.

- Pont D, salle des loisirs.

Montée. A part les rais lumineux que l'on voit par intermittence, l'ascenseur est presque silencieux.

- Pont D, salle des loisirs.

Pourquoi donner une voix féminine à un ascenseur ? Je me pose souvent la question, mais je n'ai pas osé la poser à un spécialiste. Faudra tout de même que je me penche sur la chose...

On arrive dans la salle de réception. Je fais signe à mes hommes de se placer. Ya pas à dire, la discipline, il n'y a que ça de vrai. De toute façon, visiblement la cérémonie s'est passée au poil. Je vois le nouveau capitaine évoluer dans la foule avec humilité, et l'ancien évoquer ses souvenirs de bataille avec ceux qu'il va bientôt quitter.

J'espère que ce nouveau capitaine sera à la hauteur. Je ne me rappelle pas avoir jamais croisé de femme capitaine jusqu'à présent... Pour moi, c'est une première ! Bah, tant qu'elle n'essaie pas de piétinner mes plates bandes...
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